27 Avr 2011

François Hollande, candidat à la présidentielle d’une France en pleine croissance

Category: Leaders (politicards)Léo @ 11 h 47 min

Ne soyons pas mauvaise langue, pour une fois que F.Hollande propose quelque chose, apprécions le geste à sa juste valeur. Sans doute l’ancien secrétaire-fossoyeur du PS a t-il compris que la critique pavlovienne de tout ce que faisait et pensait la droite réformatrice ne l’aidait pas vraiment à remonter des profondeurs des sondages. Quelque soit la motivation de l’individu, faire une proposition mérite les encouragements du public !  

Ceci étant dit, à la lecture du programme de François Hollande, on comprend vite pourquoi le candidat s’était spécialisé dans les critiques ad hominem et le dénigrement systématique de la droite réformatrice : pour émettre des propositions, encore faut-il avoir une vision globale de la situation et les compétences pour en extraire des recommandations. Comment en effet, en 2011/2012, un homme politique français peut-il faire de la « redistribution » et de la « réforme fiscale » les principaux fers de lance de son programme ? Où sont les mesures de relance alors que la planète toute entière se livre à une bataille économique féroce dans laquelle la France n’est plus à son avantage depuis les années 70 ? Sans doute l’ancien maire de Tulle ne sait-il pas que la part de marché de la France recule régulièrement dans le monde, que le taux de chômage y est structurellement élevé, que la croissance y est trop faible pour donner un emploi à tout le monde ? Pour un notable, diplômé de l’ENA, député  et président du Conseil Général de Corrèze, sans doute la chose économique manque t-elle de noblesse ? Sans doute n’a t-elle jamais sied à son statut social d’élite de la nation ? En tout cas, François Hollande est un parfait petit soldat socialiste à la française bien comme il faut : il ne connaît rien à l’économie, et considère que l’argent vient de ceux qui en ont et que celui-ci a donc vocation à être redistribué par la main de l’état (elle même rémunérée au passage).  Un vrai notaire ! Et ce malgré 2 relookings en l’espace d’un an… On n’en sort pas. Depuis les Présidences socialistes de Mitterrand et de Chirac, la France ne cesse de redistribuer un gateau qui s’amenuise… Ca va mal se terminer.

5 Réponses à “François Hollande, candidat à la présidentielle d’une France en pleine croissance”

  1. PPbls a dit:

    c’est sur, plutôt que de redistribuer il vaut mieux faire crever de faim ceux qui n’ont déjà presque rien et continuer à se gaver…

    • claude a dit:

      Hélas, c’est presque aussi cynique que ce que vous l’imaginez. Cette ignorance des mécanismes économiques dure depuis bien trop longtemps pour ne pas être volontaire, voire entretenue !

    • unknown a dit:

      Qu’est ce que tu dirais si tu travaille 60heures par semaine, et que l’on te demande de donner 50% de ton salaire pour ceux qui ne font rien, en etant sur que tu n’auras jamais ta retraite en France ?
      Tu vas me dire, si je suis taxer a 50% je n’ai pas a me plaindre. Je ne dirais qu’une chose, j’ai fait 6ans d’etudes, fait un pret pour en arriver la et pris un gros risque si je n’ai pas de boulot a la fin et au final je ne suis payer que 2-3 euros de plus de l’heure qu’un smicard. Fais ton calcul …..

  2. unknown a dit:

    2-3 euros de plus apres taxes ….

    • claude a dit:

      Il y a d’ailleurs une méthode parfaite pour savoir si la redistribution d’un pays est juste, équitable et efficace :
      – juste et équitable : on mesure si le niveau de redistribution fait fuir les riches et créée des vocations chez les assistés : ces 2 phénomènes sont vérifiés en France, avec 33% des chômeurs (selon l’analyse de M.Bon à l’époque de l’ANPE) qui préfèrent l’assistanat plutôt que retrouver un travail pour à peine plus d’argent (et tellement moins de temps libre)
      – efficace : on mesure la croissance économique et le taux de chômage avec ceux des pays comparables, y compris bien sûr ceux qui ont une pression fiscale aussi forte : là aussi, la France qui a pourtant le record du taux de prélèvement de ses citoyens (la Suède s’est réformée et nous a laissé la première place) pour une croissance économique et un taux de chômage pourtant pas brillants !
      Mais les faits sont-ils plus forts que l’idéologie, en France ?

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