29 Juin 2018

Faute de réformes, des gags désopilants

Category: Humour (incorrect),Société (pervertie)Léo @ 23 h 15 min

 

Avec le gouvernement de Hollande, on croyait avoir touché le fond, on pensait avoir bu le calice jusqu’à la lie, on s’était même dit que jamais un président ne se roulera dans la fange comme le faisait Flamby. Et bien non, le spectacle se poursuit, comme ragaillardi par la juvénilité de Macron, et par l’aveuglement de ses ministres moutonniers, tous acteurs infortunés d’une comédie qui risque toutefois de virer au drame.

Il suffit en effet de s’intéresser un tant soit peu à l’économie, et de tenir encore à certaines valeurs sociétales pour y voir aussitôt la chronique d’un splendide échec annoncé. Rassurons nous, le gouvernement Macron est en train d’échouer sur tous les tableaux, mais il le fait avec ce mélange d’extravagance et de pétulance qui nous réjouit.

Oublions donc qu’avec la hausse continue de sa dette, le pays ne résisterait pas à une soudaine remontée des taux, oublions que la nette reprise économique en Europe dont nous avons raté le démarrage avec Hollande, se soit déjà essoufflée avec Macron, oublions que la compétitivité de notre pays continue de se dégrader, oublions que nous payons chaque jour avec les grèves le prix de réformes libérales qui n’ont même pas eu lieu.

Délectons-nous plutôt de ces moments humoristiques inoubliables ! Et apprécions à sa juste valeur le folklore gouvernemental !

Un président grand gaffeur devant l’éternel

Qu’Emmanuel Macron appose sa main sur le visage du pape lors de son voyage au Vatican est assez inouï (Voici 26/06/18). L’image a bien évidemment choqué de part l’outrecuidance de notre président qui s’est comporté comme le Christ avec un lépreux. Plus subtile est la photo où on le devine tenter d’esquiver la même marque de sympathie de la part du Saint-Père, comme si celui-ci résumait tout d’un coup ce côté forcément nauséabond et infréquentable des valeurs chrétiennes. Macron serait-il anticlérical ? Ou méprise-t-il simplement les convenances, à l’instar de son épouse, cette première dame de France capable de se rendre aux funérailles de Simone Veil en jupe courte ? Plusieurs médias européens s’en étaient étranglés (Corriere della sera, Financial Times, etc…), brandissant la photo d’une Brigitte Macron toutes cuisses dehors tandis que l’émouvante oraison funèbre tirait des larmes aux yeux d’une partie de l’assemblée.

Plus provocateur encore était le fait de s’afficher avec une imame (Sherin Khankan) au lendemain de l’attentat de Carcassonne, dans une pause détendue ayant pour cadre les salons raffinés de l’Elysée. Le président pense-t-il que les musulmans modérés sont en danger chez nous ? Au point d’être poursuivis à chaque coin de rue par de méchants chrétiens prêts à leur faire rendre gorge ? On en serait presque à se demander qui sont les criminels qui nous terrorisent.

Une ministre du travail digne d’un cirque

Découvrir dans les médias la photo de Muriel Pénicaud faisant le pitre dans les jardins de son ministère (Paris Match, 28/06/18) est une expérience originale de nature à rassurer nombre de chômeurs et de marginaux. Déjà que, par une méprise tout à fait révélatrice du socialisme gouvernemental, la résorption du chômage ne semble officiellement n’incomber qu’à cette seule et unique ministre, il devient très clair qu’avec ses clowneries, cette femme est parfaitement taillée pour le job.

Ce n’est d’ailleurs pas son premier coup d’essai puisque le mois dernier, les médias la montraient tirant la langue face à la caméra (20 minutes 30/05/18). Dans l’équipe gouvernementale actuelle, cette ministre est bien sûr comme un poisson dans l’eau.

Un premier ministre qui se donne des airs de courage politique

Il est assez drôle qu’Edouard Philippe déclare accepter « d’être impopulaire » avec sa mesure de limitation de vitesse à 80 km/h alors qu’on attend toujours de lui qu’il le devienne à cause de vraies réformes, celles douloureuses dont la France a tant besoin : diminution du train de vie de l’Etat, diminution de la dette, relance de notre compétitivité. Surtout qu’une réforme impopulaire qui réussit rend énormément plus populaire qu’une mesure impopulaire qui ne sert à rien. A croire que notre premier ministre n’y a même pas songé.

Un ministre de l’économie capable des meilleurs gags

On ne se rend pas toujours compte combien Bruno Le Maire fait partie des meilleurs comiques de l’hexagone. Il faut dire que son aspect lisse et propret fait illusion, ce qui lui permet de raconter les gags les plus épouvantables sans se faire remarquer. N’avait-il pas déclaré : « nous allons baisser les impôts grâce à la hausse de la CSG » ? N’avait-il pas consentit à assumer la moitié de l’effort tout en  demandant aux 320 entreprises concernées par la taxe (3%) pourtant jugée illégale par le Conseil Constitutionnel d’en payer l’autre moitié ? N’avait-il pas ajouté « par civisme » pour rendre sa requête encore plus douce et policée ? C’est un génie : presque personne ne s’est rendu compte de la supercherie.

Un ministre de l’intérieur prêt à vous sous-traiter son job

Il en est de même pour Gérard Collomb, qui à la suite des heurts lors de la manifestation intersyndicale du mois de mai (26/05/18) n’a pas trouvé mieux que de  suggérer « que les personnes qui veulent exprimer leurs opinions puissent aussi s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être complices ». De la part d’un ministre de l’intérieur qui a tout juste réussi à reconduire aux frontières une poignée de migrants délinquants et qui s’est totalement aplatit devant les occupants illégaux de Notre dame des Landes, l’exploit mérite d’être souligné. Tout le monde ne peut pas se permettre de tels renversements. Lui l’a fait.

Et en même temps…

La dette de l’Etat continue de grimper, l’économie poursuit son ralentissement, le pays s’appauvrit relativement au reste de la planète. Mais peu importe, après tout, nous avons un gouvernement qui nous divertit. N’est-ce pas l’essentiel ?

2 Réponses à “Faute de réformes, des gags désopilants”

  1. PLC a dit:

    Ministre de l’intérieur prêt à sous-traiter son job, et en même temps brandissant un délit d’immixtion dans la fonction publique contre Génération Identitaire.

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